C'est un champ de pierres, légué à Firmin par son oncle, pour lui « apprendre à vivre ». Jamais personne n'a pu cultiver ce coin de causse du Quercy, où quelques chênes rabougris et des genévriers végètent entre les cailloux. Cependant le jeune homme décide de relever le défi : sous les pierres, il y a forcément de la terre, et Firmin commence à dépierrer... Ce travail insensé - dans le village, on le tient pour fou - occupera toute sa vie. Car, après avoir fait resurgir la terre, planté de la vigne et un verger, Firmin, revenu de la Grande Guerre, entreprendra d'utiliser les pierres de son champ à la construction d'une grande muraille qui ceindra son domaine.
Un homme et des pierres. C'est la plus simple histoire du monde. C'est aussi l'une des plus belles.
La grande muraille
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