Jour suivi de A la poursuite d’Iris

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Couverture d’ouvrage : Jour suivi de A la poursuite d'Iris

Hervé Bazin, c'est une chose peu connue, n'a durant quinze années guère écrit que des plaquettes de poèmes - dont l'une lui valut, en 1947, le Prix Apollinaire. Mais si l'on excepte Humeurs, anthologie assez disparate, aucun de ses recueils n'est paru jusqu'à ce jour en librairie.
Nous ne connaîtrons pas La Muse Polygone qu'Hervé Bazin détruisit en 1950, dans une crise de perfectionnisme, en même temps que trois romans antérieurs à Vipère au poing. Mais en attendant les Poèmes en forme de torches qu'il publiera "peut-être plus tard", nous trouverons ici Jour,
suivi de A la poursuite d'Iris, dans leur dernière version. Ils présentent tous deux la particularité d'être des suites, ordonnées autour d'un thème central : vingt-quatre heures de la vie d'un bourg pour le premier, le défilé des couleurs pour le second.
Leur parenté avec trois ou quatre versions antérieures illustre l'histoire du couteau dont on a remplacé la lame, puis le manche, en gardant toutefois la virole. Du Jour ancien, il ne reste aujourd'hui que huit poèmes, d'ailleurs retouchés, sur cinquante-sept... Mais le fait souligne bien la ténacité d'un
auteur assez insatisfait dans le succès pour réviser de bout en bout son œuvre chaque fois qu'il s'en publie une nouvelle collection.
Pleins d'humour, de touches délicates comme de traits et de trouvailles, les poèmes d'Hervé Bazin ont un ton, une facture qui, là aussi, permettent de le reconnaître du premier coup, de le retrouver dans un genre différent. Nous savons maintenant ce que le poète a prêté au romancier, devenu sans doute grâce à lui un des meilleurs stylistes contemporains.

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